Les problèmes d’équilibrage sont fréquents dans l’industrie et les bâtiments du tertiaire. Ces défauts concernent généralement les ventilateurs, CTA en soufflage et reprise, exhausteur, booster, brasseur, extracteur etc. Lorsqu’un déséquilibre se développe et si aucune correction n’est apportée, les vibrations augmenteront inexorablement jusqu’à la destruction. Les conséquences liées à ce type de panne sont souvent graves pour la machine et potentiellement dangereux pour le personnel à proximité.
Qu’est-ce que le défaut d’équilibrage d’un rotor, d’un ventilateur ?
Le déséquilibre dynamique se décrit techniquement comme une condition où l’axe géométrique d’un arbre et l’axe barycentrique de celui-ci ne coïncident pas. Autrement dit, lorsque la droite des centres de masse ne se trouve pas sur l’axe de rotation. Il existe deux types de déséquilibre : statique et de couple.
Concrètement, la combinaison des deux types de déséquilibres s’appelle le déséquilibre « dynamique ».
Vérification préalable à l’équilibrage d’un ventilateur, d’une pompe ou un moteur:
L’opération d’équilibrage consiste dans un premier temps à qualifier l’existence d’un déséquilibre « dynamique ». Une machine peut développer des vibrations importantes sans qu’il y ait de lien direct avec un déséquilibre mécanique. En effet lors de la rotation du rotor, et en fonction de la nature des forces en présence, on peut constater des origines vibratoires qui ne pourront pas être corrigées par une procédure d’équilibrage. Quelques exemple : Lignage de la transmission, balourd magnétique, résonance de structure, jeux et fixations, voilure particulière de turbine, etc.
Préparation pour l’équilibrage :
Pour effectuer l’équilibrage, on veille tout d’abord au nettoyage du rotor. Le lignage doit faire l’objet d’un contrôle (cause fréquente de vibration), et nous pouvons le vérifier si nécessaire. Les jeux mécaniques sont à limiter (vérification des roulements) et les plots de fixation sont en bon état (silentbloc).
La notion de poids est au cœur de l’équilibrage dynamique. Ainsi, les masses d’essais devront être parfaitement connues (Utilisation d’une balance de précision). C’est d’autant plus important que les masses de correction sont proportionnelles à la masse d’essais.
L’intervention et la correction du balourd (du déséquilibre):
Pour effectuer un équilibrage cohérent, la machine doit fonctionner à sa vitesse nominale ou à sa vitesse maximum. Lors de la procédure, l’équipement devra être arrêté et redémarrée plusieurs fois (trois à quatre fois en général). L’intervention consiste en la mise en place d’une sonde tachymètre et de un à plusieurs capteurs de vibration sur le(s) palier(s) supportant chaque plan. La mesure initiale, permettra de quantifier le déséquilibre et de choisir la mise en place de la masse de tarage (masse d’essai) sur le ou les plans de correction. Ensuite, la mesure réalisée avec la masse de tarage définira pour chaque plan la correction (angles et poids) exacte à appliquer. La masse de correction (ou retrait de masse) peut être répartie sur plusieurs emplacements si besoin.
L’installation de(s) masse(s) de correction:
Les masses d’équilibrage se présente sous trois formes:
- Vis avec rondelle(s) Inox A4 (Puissance faible ou moyenne)
- Pièce en acier soudée (accès difficile ou grosse puissance)
- Agrafe (petite puissance et turbine légère)
Le choix de telle ou telle installation des masses dépendra essentiellement de l’accessibilité, de la puissance engagée et de la masse mise en rotation
Le rapport final d’équilibrage:
Nous fournissons un rapport d’intervention pour chaque opération d’équilibrage. Ce procès verbale indique les fondamentaux de la vibration, les mesures effectuées pour justifier de l’équilibrage. Une feuille « Machine » résumant la procédure d’équilibrage avec les résultats obtenus Avant et Après équilibrage, les masses mises en place.
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